vendredi 3 avril 2015

Sports et loisirs Guadeloupe

Les Guadeloupéens sont des sportifs accomplis ; que serait, par exemple, l'athlétisme français sans eux ?

Randonnées pédestres

Tout un choix de marches plus ou moins longues et difficiles (plus de 200 km de traces - c'est-à-dire de sentiers - en Basse-Terre). Mais la chaleur, la déclivité et l'état parfois chaotique du terrain peuvent rendre ces expéditions éprouvantes et dangereuses. Cela dit, certaines sont faciles et tout à fait praticables en famille.
En Grande-Terre, à Marie-Galante, aux Saintes ou à La Désirade, nous vous indiquons aussi quelques balades sympas, le plus souvent accessibles à tous.

En savoir plus : http://www.routard.com/guide/guadeloupe/64/sports_et_loisirs.htm#ixzz3WF3DEmob

Plongée sous-marine

Spots de plongée

Bercés par des eaux chaudes (25-28 °C), limpides (visibilité de 15 à 30 m) et souvent peu profondes (souvent moins de 20 m), les spots offrent des conditions de plongée idéales et sécurisantes.
La côte Sous-le-Vent (façade ouest), plus abritée, est très prisée des plongeurs, qui se rendent massivement à Malendure - haut lieu incontournable de la plongée en Guadeloupe. Le petit paradis sous-marin des Saintes s’impose comme un autre spot phare des Caraïbes, avec en point d’orgue son célèbre « Sec Pâté ». De même, Marie-Galante offre des sites absolument vierges, aux éponges fardées de couleurs éclatantes. Les arches sous-marines de Port-Louis sont étonnantes, alors que les spots de Saint-François, du Moule et de La Désirade demeurent dopés par les vigueurs de l'Atlantique. Enfin, la grande barrière de corail, au large de Sainte-Rose, permet des plongées sauvages dans le Parc naturel du Grand Cul-de-Sac Marin, désormais intégré au parc national de la Guadeloupe...



vendredi 13 mars 2015

Géographie de la Guadeloupe

La Grande-Terre

Située à l'est, elle est en réalité la partie la moins étendue. Elle fut nommée ainsi par les colons européens, car elle leur semblait plus étendue, plus plane et donc plus propice à la culture. Grande-Terre possède un relief beaucoup plus plat que la Basse-Terre, avec quelques parties un peu accidentées.
Au nord, la campagne est occupée par les champs de canne à sucre et bordée par un littoral escarpé qui se termine par des falaises abruptes et quelques anses sableuses. Entre Le Moule et la pointe de la Grande-Vigie, les paysages façonnés dans le sous-sol calcaire rappellent une « côte normande tropicale ». À l'extrême est, la pointe des Châteaux forme une avancée rocheuse battue par les flots de l'océan.
Les bourgs et les cultures vivrières se concentrent dans des vallons intérieurs. Au sud, du Gosier à Saint-François, la côte s'appelle la Riviera, et aligne des stations balnéaires et de belles plages.
Micro région discrète et peu fréquentée dans l'arrière-pays de Sainte-Anne, les Grands-Fonds forment un labyrinthe étrange de mornes cultivés et de vallées encaissées. On dit que certaines vallées seraient au-dessous du niveau de la mer.




 La Basse-Terre
À l'ouest, c'est la partie montagneuse, boisée et volcanique de la Guadeloupe. Bien qu'ayant été colonisée avant la Grande-Terre, elle est plus longue à sortir de son isolement.
Au temps de la marine à voiles, on nommait « basse terre » les endroits situés sous le vent. Dans les Caraïbes, on trouve d'autres lieux ainsi nommés (les terres aux vents étaient appelées capesterre).
L'activité volcanique se manifeste épisodiquement par les réveils du volcan de la Soufrière, qui culmine à 1 467 m. Cette île-montagne possède des volcans d'âges différents alignés du nord au sud sur la crête montagneuse. En période de somnolence volcanique, seules quelques sources chaudes jaillissent dans la région de Bouillante, sur la côte Sous-le-Vent.
La forêt domaniale couvre la Basse-Terre aux trois quarts, incluant le Parc national dans sa moitié sud-ouest.
Sur la Côte-au-Vent de la Basse-Terre, il pleut souvent et plus qu'ailleurs. Les précipitations y sont bien plus importantes qu'en Grande-Terre, et augmentent considérablement avec l'altitude.La route côtière, longtemps sinueuse et assez dangereuse, a pris désormais des allures moins critiques.

La faune et la flore de la Guadeloupe

La richesse naturelle de la Guadeloupe peut être considérée comme un véritable trésor environnemental. La biodiversité de la Guadeloupe est d’une variété biologique exceptionnellement riche pour un espace insulaire aussi circonscrit. La Guadeloupe est une miniaturisation, un condensé de toute la biodiversité des Antilles.




La Faune

Le racoon (raton laveur) est une espèce protégée très recherchée par les braconnier. On peut en rencontrer en Basse-Terre. On peut aussi observer les iguanes et tortues terrestres.
On trouve des oiseaux de mer (pélicans bruns, Fregates…), d'eau douce (poules d'eau, Martins Pêcheurs…),de terre(Passereaux). La forêt abrite aussi le Pic Noir, insectivore, qui ne vit qu'en Guadeloupe.
La faune marine est bien sûr composée de très nombreuses espèces de poissons et d'invertébrés mais aussi de tortues marines difficiles à observer à cause de leur rareté. Elles sont protégées depuis 1991 par la législation française.
                   

                               La flore 

Le climat tropical, la forte pluviométrie, dut à l'insularité et aux reliefs élevés expliquent la grande diversité de la flore en Guadeloupe (environ deux milles espèces de plantes).

On distingue 4 zones très différentes :
La mangrove, zone marécageuse du littoral régulièrement inondée par la mer. Elle est très dense et composée de 5 espèces de palétuviers. La mangrove se situe principalement autour du grand et du petit cul de sac marin.
Le littoral pouvant atteindre 300 mètres d'altitude est composé d'une végétation sèche dut a une température moyenne élevée (25°C) et a une faible pluviométrie. On trouve des forêts sèches en Basse-terre de Deshaies à Bouillante mais aussi à Anse Bertrand en Grande Terre.
La forêt humide entre 500 et 1000 mètres d'altitude, la pluviométrie y est de 2 à 5 mètres par an. La végétation est luxuriante et verte toute l'année. On y trouve de nombreuses espèces végétales, notamment de nombreuses orchidées et des fougères pouvant atteindre 15 mètres de haut.
Les Savanes se trouvent au-dessus de 1000 mètres. La température y est en moyenne de 20 degrés, la pluviométrie importante (10 mètres par an). La végétation est principalement composée de mousse, lycopodes et ananas sauvages.



La musique et la danse en Guadeloupe

        
      
        De nos jours, de nombreux groupes s’évertuent à sauvegarder la tradition du quadrille, une danse qui présente des similitudes avec le menuet français. Il a été en effet importé par les colons européens qui sont venus s’installer en Guadeloupe vers le milieu du 17e siècle. Plusieurs écoles de danse tendent à perpétuer la tradition en l’intégrant dans leur programme. Notons que les danseurs forment un carré et évoluent sous les directives d’un commandeur qui les guide sur les pas à esquisser.
La biguine représente par excellence la danse guadeloupéenne qui trouve ses origines aux Antilles, dans le courant du 19e siècle. Elle est issue de l’amalgame de la musique occidentale apportée par les colons à celles qui sont typiquement antillaises, comme le bélé et la polka. Durant les fêtes, la population locale danse au rythme de cette musique particulière à laquelle elle rajoute le roulement d’un tambour et des chants. C’est ainsi que la biguine est née. Elle connaît toujours un formidable succès jusqu’à nos jours.

Le biguine: